Résumé:
Etre exposé à un traumatisme est une chose commune chez tous les gens, mais la différence se manifeste dans un contexte de causalité où les explications sont recherchées et le sens- lien sont suscités, ceux là sont à la base de ses réactions. Cette double perspective devient importante lorsqu' on réalise que les expériences traumatiques résultent d’une complémentarité au niveau individuel mais aussi au niveau socio-culturel. Cette recherche dans ces deux parties théorique et pratique a tenté de cerner le concept de résilience en rapport avec le bagage culturel de l’individu comme une plateforme et un appui lui permettant d’assimiler ce qu’il lui est arrivé. Et cette étude a pour objectif de révéler la contribution de la dimension culturelle (croyances, solidarité sociale et traditions) à surmonter le traumatisme comme première étape de l’enclenchement du processus de résilience. L a présente étude porte sur un groupe de 47 cas des deux sexes victimes des inondations de Ghardaïa, dont l’âge vacille entre 24 et 40 ans. Un questionnaire élaboré spécialement pour cette enquête nous a permis d' aboutir au terme de l'analyse statistique à déterminer le taux de contribution propre à chacune des trois dimensions, ensuite de relever des divergences non négligeables entre elles, arrivant à la conclusion que la spécificité de la culture Mozabite a ses facultés à souffler sur les braises de la résilience et à sustenter ses facteurs de toute force chez ceux qui l'adoptent
Sujet:
traumatisme psychique, la résilience, facteurs de protections, la dimension culturelle, croyance religieuse, la solidarité sociale, les traditions sociales, les inondations de Ghardaïa, la culture mozabite, Al'Azzaba.
