الرقابة على أعمال المحكمين في ظل التحكيم التجاري الدولي

Abstract

يعتبر التحكيم أحد الطرق البديلة لتسوية المنازعات، وهو الوسيلة الأصيلة والأنسب لفض المنازعات التي تتمخض عن علاقات التجارة الدولية. تتجسد هذه الأصالة في الخصائص التي تميزه عن قضاء الدولة؛ فيتم اللجوء إليه باعتباره عدالة خاصة توفر العديد من المزايا بالمقارنة بعدالة الدولة، وهو في الوقت ذاته يكرس مبدأ حرية التعاقد، إذ يمكن للأطراف استبعاد القضاء بتفضيلهم إخضاع النزاع للتحكيم. يتحقق ذلك عن طريق إبرام اتفاقية تحكيم، يتعهد بموجبها الأطراف بعرض النزاعات القائمة أو المستقبلة بينهما على محكم أو أكثر بدلا عن القاضي، ليصدر بذلك المحكم قراره الفاصل في النزاع في شكل حكم تحكيمي. ورغم الحرية الممنوحة للأطراف بخصوص عملية التحكيم ككل، إلا أن هذا لا يعني تجاوز كل الاجراءات والشكليات المحددة قانونا؛ لهذا فتح المشرع الباب أمام امكانية التدخل القضائي لمراقبة مدى مراعاة المحكم لهذه الشكليات في الحكم الذي أصدره. لتبدأ بذلك مرحلة ما بعد التحكيم؛ حيث يقوم القاضي بدور مراقب، هذه الرقابة تتصف بأنها ضيقة لا تسمح للقاضي إلا بالتأكد من خلو حكم التحكيم من الأخطاء الجسيمة، كما أن تقريرها لا يهدف إلى فرض أية وصاية أو تدخل في عمل المحكم، وهي تتم في مرحلتين: مرحلة طلب تنفيذ حكم التحكيم، ومرحلة الطعن فيه بالبطلان. من هنا تبرز أهمية هذه الدراسة التي تهدف إلى معالجة اشكالية الرقابة على أعمال المحكمين في ظل التحكيم التجاري الدولي، والتي تتعلق بمدى إمكانية تحقيق التوازن بين الطابع المستقل للتحكيم من جهة، وضرورة فرض الرقابة على عمل المحكم من جهة أخرى. ..................................................................................................................................................................... L’arbitrage est considéré comme étant un mode alternatif de règlement des différents, il est devenu un mode de résolution de conflit le plus adéquat et le plus original en matière de commerce international. Son originalité réside dans les caractéristiques qui le différencient de la justice étatique. Car, il suppose le recours à une justice privée qui offre de nombreux avantages par rapport à la procédure judiciaire, et qui consacre la liberté contractuelle, c’est pour cela que les parties qui, d'un commun accord, choisissent d'évincer la justice étatique au profit de l'arbitrage. Il s'agit donc d'un mode de règlement des différends légalement institué qui repose sur une convention d'arbitrage en vertu de laquelle les parties s'obligent à faire juger des litiges présents ou futurs entre eux, par un ou plusieurs arbitres plutôt que par un tribunal. La sentence est la décision par laquelle les arbitres, conformément aux pouvoirs que leur confère cette convention arbitrale, tranchent les questions litigieuses qui leur ont était soumises par les parties. Toutefois, il ne faudrait pas croire que la liberté rime avec absence de formalisme, dans ce sens on remarque la possibilité d’une intervention judiciaire en matière d’arbitrage international. Le rôle du juge se limite à un contrôle sommaire de la sentence arbitrale, il s'agit alors d'une phase post-arbitrale dans laquelle le juge étatique joue un rôle essentiel dans le contrôle des sentences. Ce contrôle est assez restreint, il permet seulement au juge de contrôler que la sentence n'est pas entachée d'un vice trop grave. Ce contrôle ne signifie nullement tutelle ou ingérence dans la mission des arbitres, il s’opère à deux stades : soit au stade de la demande de l'exequatur, soit au stade du recours en annulation de la sentence. De cela découle l’importance de cette étude qui tend à clarifier la problématique inhérente au contrôle de l’acte de l’arbitre en matière d’arbitrage commercial international; problématique d’une importance relative à la manière de concrétiser un équilibre entre l’aspect autonome qui caractérise l’arbitrage d’un coté, et la nécessitée d’imposer un contrôle sur l’acte arbitral d’un autre coté.